A la maternité

Les 1ers mois de bébé

Tout s’est bien passé, la naissance s’est faite par voie basse, bébé va bien, vous également, vous avez décidé de l’allaiter, ce sont les conditions idéales pour un bon démarrage !

Malheureusement tout ne se passe pas toujours aussi parfaitement, une césarienne a dû être pratiquée …
Bébé n’a pas pu profiter du passage par les voies basses pour ensemencer son tube digestif et démarrer sa flore intestinale.
Pour pallier cela, certaines maternités ont adopté la bonne méthode consistant à mettre une compresse dans le vagin de la maman puis de la passer ensuite sur le visage du bébé, il pourra ainsi bénéficier des bons germes maternels comme s’il était né par voie basse.

Des sages-femmes seront là pour vous expliquer comment nourrir, sein ou biberons, comment prendre soin de votre bébé.

L'allaitement

Tout est possible, du bébé glouton qui comprend tout de suite comment il faut faire, qui fera des longues tétées relativement espacées de 2 à 4h…
Au bébé pour qui c’est plus compliqué soit parce qu’il a un problème de frein de langue soit parce qu’il a des coliques, des régurgitations qui le gênent et perturbent sa digestion.

L’allaitement se fait toujours à la demande de l’enfant les premiers mois.

Si certains nourrissons prennent rapidement un rythme de tétées essentiellement dans la journée et commencent très vite à faire des nuits de 7 à 8h, la majorité d’entre eux réclament très souvent y compris la nuit, réclamant une petite tétée parfois simplement de réassurance.

Tout est donc possible, un bébé de quelques semaines peut demander une douzaine de tétées par 24h alors qu’un autre se contentera de 6 tétées.

  • Le ressenti de la maman sera bien différent et la fatigue aussi ….
  • Les premières semaines il faut respecter le rythme du bébé, lui donner le sein quand il réclame.
  • Mais il n’est pas toujours facile d’interpréter les pleurs des nourrissons …

Est ce qu’il pleure parce qu’il a faim ?
Est ce qu’il pleure car il a sommeil et ne peut s’endormir ?
Est ce qu’il pleure parce qu’il souffre, de coliques, de reflux … ?

Si bébé pleure très vite après 1 tétée 1/2h ou 1h après, attendez avant de le remettre au sein, prenez le dans les bras, tenez le bien droit, parlez lui, câlinez le, vérifiez qu’il n’a pas besoin de faire un rot, voyez s’il régurgite, s’il se tortille, massez son petit ventre, apaisez le en lui parlant doucement.

Ces simples mesures peuvent le calmer et l’aider à se rendormir
Si rien ne l’apaise, remettez le au sein.
S’il pleure beaucoup, s’il ne se calme pas, s’il souffre reportez-vous au paragraphe coliques et régurgitations.
L’évolution de son sommeil se fera en fonction de l’évolution du nombre des tétées.

Normalement, il espacera progressivement les tétées et aura des périodes de sommeil plus longues.

Après quelques mois s’il n’espace pas de lui-même ses tétées il faudra le faire patienter, lui donner moins souvent, de préférence à la fin des repas diversifiés qu’il prendra.

L'allaitement

L'allaitement n'est pas possible

L'allaitement n'est pas possible

Il ne faut pas culpabiliser, il y a beaucoup de laits infantiles adaptés à chaque situation :

  • des laits à base de protéines du lait de vache, les plus courants.
  • des laits à base de protéines du lait de chèvre, excellents également qui peuvent mieux convenir lorsqu’il y a chez les parents la notion d’intolérance au lait de vache.
  • des laits à base de protéines de riz qui conviendront aux bébés intolérants ou allergiques aux laits d’origine animale.
  • Les premières semaines, il y aura 6 à 10 biberons répartis dans la journée et la nuit, entre (90 et 150ml) puis rapidement le bébé prendra des biberons plus importants et pourra espacer ses repas, en particulier la nuit, il y aura 1 biberon en milieu de nuit puis il pourra attendre 6, 7 puis 8 heures avant de reprendre un biberon.
  • Mais, il est parfois difficile d’espacer les biberons, l’enfant prenant des petites doses à chaque fois et réclamant à nouveau 1h ou 2h après.
    Dans ce cas, il faudra le faire patienter entre 2 biberons pour qu’il ait vraiment faim et alors, il prendra un biberon plus important, ce qui lui permettra d’espacer les repas …

Le sevrage

Les recommandations de l’OMS conseillent l’allaitement jusqu’à 6 mois mais les anthropologues nous apprennent que les enfants peuvent être allaités jusqu’à 2 ans voire 4 ans avec beaucoup de bénéfices.

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Plusieurs circonstances de sevrage:
1) La maman doit retravailler :

☼ Elle veut garder une tétée matin et soir

  • Bébé tète au moins 6 fois par jour
  • Il faudra commencer le sevrage 3 semaines avant la reprise du travail.
  • Il faudra d’abord supprimer une tétée et la remplacer par un biberon entre 120 et 210 ml selon l’âge de l’enfant en choisissant un lait adapté.
  • En buvant un biberon le bébé sera mieux rassasié et pourra attendre plus longtemps le prochain biberon ce qui va diminuer le nombre de repas
  • Après 5 à 6 jours il faudra introduire un 2ème biberon puis un 3ème et normalement, 1 tétée matin et soir avec 2 ou 3 biberons dans la journée, ça doit être suffisant.

☼ Elle veut arrêter l’allaitement complètement :

  • Il faut procéder de la même façon mais commencer 1 mois avant la reprise du travail pour permettre aux montées de lait de se calmer progressivement.
  • Si l’enfant a 3 mois il peut prendre 5 biberons en moyenne par jour, s’il a 4 ou 5 mois, 4 biberons de 180 à 210 ml, dans la journée peuvent suffire d’autant plus que l’introduction des légumes va se faire rapidement
2) L’allaitement peut se poursuivre :
  • Il n’y a pas d’impératif, le sevrage se fera naturellement
  • L’enfant peut décider, lui-même un jour, souvent après 7 à 8 mois qu’il n’a plus envie de téter
  • il va se contenter des repas diversifiés, on remplacera alors la tétée du matin et du soir par un biberon de 210 ou 240ml.
  • Parfois l’allaitement se poursuivra longtemps, jusqu’à 2 ans voire plus et l’arrêt se fera progressivement.
  • Dans ce cas il faut lui donner les tétées au moment des repas, en guise de dessert et éviter de faire « open bar » comme quand il avait 1 mois !
  • Il est préférable que le sein de maman ne devienne pas une tétine !

Comment coucher bébé ?

Bien coucher bébé

A la maternité on va vous conseiller de coucher votre bébé sur le dos, exclusivement.

  • C’est vrai que depuis que les bébés ne sont plus couchés sur le ventre le nombre de mort subite du nourrisson a considérablement diminué.
  • Mais dans le ventre de sa maman le bébé est en position fœtale, lorsque vous le positionnez sur le dos, ça n’est pas physiologique pour lui …
  • On observe actuellement beaucoup de déformations de la tête des bébés à cause de la position sur le dos, la tête s’aplatit.
  • En effet les os du crâne ne sont pas ossifiés jusque vers 7 ou 8 mois, ils sont malléables, en le mettant sur le dos le crâne va s’aplatir et passés les premiers mois cette déformation ne sera plus récupérable.
    Les études montrent qu’un bébé sur 5 développera cette anomalie s’il est couche sur le dos…

La solution est un positionnement sur le côté en maintenant le bébé avec un coussin spécial, « oreiller positionner latéral » qui empêchera l’enfant de basculer sur le ventre , on pourra ainsi alterner les côtés et permettre à sa tête de ne pas se déformer et de rester bien ronde.

Passés 3 ou 4 mois, l’enfant bougera davantage et ne pourra plus être maintenu dans ce coussin, il saura se retourner seul et choisirai lui-même sa position.

Je recommande le livre « Mon bébé n’aura pas la tête plate: Prévenir et traiter la plagiocéphalie « , (dr bernadette de gasquet et dr thierry marck).
Il sera de très bon conseil.

Le lit incliné : 

Il est important également d’incliner le lit de bébé de 15° voire 30° si l’enfant régurgite beaucoup.

C’est une très bonne solution pour limiter les reflux pendant le sommeil et en améliorer la qualité .

Les difficultés digestives

1) Le frein de langue :

les sages-femmes connaissent bien ce problème et vous orienteront vers un orl qui règlera le problème.

2) Les coliques :

C’est fréquent les 2 ou 3 premiers mois, donc banal mais c’est pénible pour vous et votre bébé. Il faut en chercher la cause que l’on ne retrouvera pas toujours, c’est parfois mystérieux…

  • Cela peut être du à une immaturité de son système digestif :
    la sécrétion de l’enzyme lactase par la muqueuse intestinale peut être insuffisante les premières semaines ou mois.
    Cela peut provoquer coliques, ballonnements , gaz, agitation, pleurs qui durent parfois jusqu’à 3h par jour
  • L’inquiétude maternelle : une maman s’inquiète quand son bébé pleure, cela l’angoisse et un cercle vicieux peut alors s’installer, bébé ressent l’angoisse de sa maman et il est plus agité, plus inquiet…
  • Dans 2 à 3 % des cas il peut s’agir d’une intolérance aux protéines du lait de vache.
3) Comment répondre aux coliques de bébés :
– Bébé allaité :
  • S’il est né par césarienne, sa flore intestinale a un peu de mal à démarrer…
    Lui donner un probiotique chaque jour pendant 2 mois sera positif et l’aidera à digérer le principal sucre du lait, le lactose, contenu dans tous les laits animaux et donc aussi dans le lait de sa mère.
  • L’allaitement se fera dans une ambiance calme, les tétées seront espacées si possible d’au moins 1h30 a 2h au début.
  • Le bébé sera soulagé par des massages doux de son ventre, par certaines positions, dans les bras, une main du parent maintenant son ventre.
  • La maman essaiera d’avoir une alimentation équilibrée, 3 repas par jour, légumes et féculents à part égale, protéines 2 fois par jour, fruits frais et cuits, évitant les aliments qui peuvent occasionner des gaz, des ballonnements :
    Choux, haricots, oignons, épices, boissons gazeuses.
  • Dans certains cas le lait et les laitages d’origine animale, absorbés par la mère peuvent induire coliques et reflux chez le bebe, il sera alors judicieux de faire l’essai de les supprimer dans l’alimentation de la mère ;
– Bébé au lait artificiel :
  • Les probiotiques l’aideront également qu’il soit né par césarienne ou non, tous les jours pendant 2 mois idéalement.
  • Le climat tranquille pendant la prise du biberon, les petits massages, bercer bébé seront des petits moyens souvent efficaces.
  • Les changements de lait, possibles mais il est préférable de le faire en accord avec le médecin.
  • Si les coliques sont trop douloureuses, si bébé pleure beaucoup, est agité, il est possible d’essayer un lait sans lactose.
  • Si ça ne suffît pas à améliorer la situation, on peut essayer un lait a base de lait de chèvre et si les douleurs et les coliques restent difficiles à supporter il est possible de passer à un lait à base de protéines végétales spécial bébé, protéines de riz le plus souvent.
4) Les régurgitations :
– Elles sont fréquentes et en général sans gravité.

Souvent évidentes, bébé recrache du lait, en quantités variables. Cela peut survenir chez un bébé allaité ou prenant des biberons de laits artificiels.

  • Il peut s’agir de petits renvois au moment du rot ou quelques minutes après, bébé ne souffre pas, il ne pleure pas, rien d’inquiétant, cela est normal.
  • Les régurgitations peuvent être répétées, plus ou moins abondantes, de lait digéré ou encore liquide, bébé se tortille, il grimace, il pleure, il est gêné, ces remontées le font souffrir.
  • Le lait dans l’estomac s’acidifie lors de la digestion.
  • Le reflux est donc acide et la muqueuse œsophagienne peut s’enflammer et cela va provoquer des douleurs.

Si le reflux est important, le bébé va manifester beaucoup d’agitation, de cris, de pleurs, il peut pleurer en buvant le lait, souvent il va réclamer des tétées ou des biberons trop rapprochés, au contraire il peut refuser de boire. Dans ces cas le reflux est très probable, il ne faut pas que la situation s’installe.

– Parfois le reflux n’est pas extériorisé

Le bébé pleure, se tortille semble souffrir, il se cabre, on remarque qu’il a des remontées gênantes mais qu’il ne recrache pas de lait, le diagnostic n’est pas évident mais il ne faut pas passer à côté de ces reflux occultes.
En effet, le bébé souffre, il pleure beaucoup, les parents sont désarmés, et l’épuisement du aux nuits sans sommeil et à la souffrance du bébé arrive rapidement.

– Que faire quand bébé régurgite ?
  • Eviter de trop rapprocher les repas, attendre si possible au moins 2h voire 3h entre 2
  • Maintenir bébé en position verticale 15 minutes au moins après les repas, certains enfants ne sont bien que dans cette position
  • Surélever la tête du lit , pour incliner le matelas si possible de 20° voire 30°
  • Les mamans qui allaitent doivent éviter les aliments ou boissons qui peuvent accentuer les coliques et les spasmes digestifs.
  • Pour les bébés au biberon il existe des laits « épaissis » ou « AR » (anti régurgitations) qui limitent les reflux, ils sont à privilégier.
  • Dans certains cas de reflux important il peut s’agir d’une intolérance ou d’une allergie au lait de vache, changer le lait sera alors bénéfique.
  • On peut essayer un lait de chèvre en poudre et si les symptômes persistent passer à un lait végétal pour bébé, lait de riz par exemple.
  • Dans les cas de reflux important faisant souffrir le bébé :
    Les mesures ci-dessus ne seront pas toujours suffisantes, il faudra lui donner un pansement pour protéger sa muqueuse œsophagienne, gel de polysilane par exemple.
    Si l’amélioration n’est pas nette, il existe des médicaments qui vont limiter les remontées en ayant un effet « bouchon » , comme le gaviscon.
    Enfin, un médecin pourra prescrire un traitement anti acide après confirmation du reflux et de l’inflammation de la muqueuse par une fibroscopie.

Dans les cas de reflux important une consultation médicale est indispensable
Afin évaluer l’intensité du reflux et adopter la meilleure stratégie pour améliorer l’état de l’enfant.

5) Homéopathie :

☼ Coliques :

  • cuprum metal 5ch (3 gr x 3 fois par jour)
  • colocynthis 5ch (3 gr x 3 fois par jour)
  • nux vomica 5ch (3 gr x 3 fois par jour)
  • cargo vegetabilis 5ch (3 gr x 3 fois par jour)

☼ Régurgitations :

  • aethusa 5ch (3 gr matin et soir)
  • asa foetida 9ch (10 gr 2 fois par semaine)
  • phosphorus 9ch (10 gr 1 fois par semaine)

Plus de conseils dans le livre du dr Didier Grandgeorges « guérir par l’homéopathie »

La diversification alimentaire

2 possibiliés de diversifactions alimentaires s’offrent à vous :

  • La diversification menée par l’enfant :
    Si vous souhaitez faire cette méthode je vous conseille d’acheter un livre expliquant comment faire, les avantages et les inconvénients.
  • La méthode classique comme expliquée ci après :
    – Introduction des légumes
    – Introduction des compotes
    – Introduction des protéines
    – repas du soir
    – Introduction des féculents

L’introduction des légumes :
Introduction des légumes

A 5 mois, on peut commencer à proposer le midi, des légumes si possible de saison.

– On peut attendre 6 mois s’il existe dans la famille des cas d’allergies alimentaires, respiratoires (rhume des foins , asthme …) ou cutanées (eczéma  …).

Commencer par : 

  • carottes ou courgettes ou haricots verts ou potimarron
  • Proposer quelques c.à.café du légume choisi, cuit à la vapeur ou à l’eau, mixé, à la petite cuillère avant le biberon  de midi.
  • Après 4 jours, essayer un autre légume de la même  manière puis un troisième légume et le quatrième.
  • Il est possible ensuite de mélanger ces 4 légumes.
  • Augmenter progressivement la quantité des légumes proposés selon le plaisir et l’appétit de bébé et en même temps diminuer le lait, si le bébé est au lait maternel, il prendra de lui-même un peu moins de lait.
  • Par exemple :
    – 30g de légumes + 180g de lait
    – 60g de légumes + 150g de lait
    – 90g de légumes + 120g de lait
    – 120g de légumes + 90g de lait
    – 150g de légumes + 60g de lait
  • Après  un mois, bébé prendra environ 120 à 150 g de légumes, vous pouvez ajouter ½ c.à café d’1 mélange huile d’olive et colza.

  • Vers 6 mois vous pouvez introduire les brocolis, la patate douce, les épinards, les blettes, le persil.

  • Vers 7 mois les blancs de poireaux, les tomates.

  • Vers 8 mois l’aubergine, le choux-fleurs, enfin la pomme de terre pas plus de 2 fois/semaine toujours associée au début à un autre légume.
 
L’introduction des fruits (compotes et fruits) :
pommes-introduction-fruits

Deux semaines après l’introduction des légumes, il est possible de proposer des compotes à 16h avant le biberon : quelques c.à café de pomme ou poire cuite en compote, sans sucre.

On augmentera ensuite progressivement les fruits en diminuant le lait pour donner à la fin environ 100g de compote + 120g de lait ou 1 laitage.

Petit a petit on introduira de nouveaux fruits selon la saison.
Pour les fraises, les kiwis on attendra que l’enfant ait 1 an.

L’introduction des protéines :
  • Entre 6 et 7 mois mettre dans la purée de légumes 2 c.à café de poulet, dinde, ou jambon de Paris.
  • Entre 7 et 10 mois donner 3 puis 4 c.à café et introduire le veau, le bœuf (1fois /semaine), le poisson maigre (sole, cabillaud, limande).
  • A 10 mois introduire le jaune d’œuf puis le blanc.
  • Entre 10 et 18 mois donner 4 à 6 c.a. café.
  • Entre 18 et 24 mois donner 6 à 7 c. à café.
  • Entre 2 et 3 ans donner 8 à 10 c. à café ou 3 c. à soupe.
  • Vers 7 à 8 mois, après le plat légumes + protéines du midi, vous pouvez donner un dessert à la cuillère : compote, fruit frais, yaourt, petit suisse, fromage blanc, de préférence non sucré et supprimer le biberon de lait.
Le repas du soir : 
  • Vers 8 à 9 mois, on peut commencer à donner des légumes le soir.
    Soit à la cuillère comme le midi, soit mélangés avec le lait en augmentant les doses de légumes tout en diminuant le lait.
L’introduction des féculents :
  • Entre 8 et 10 mois on peut introduire des féculents (pommes de terre, petites pâtes à potage, semoule, tapioca, quinoa, riz bien cuit etc.…)
    d’abord 1 c.à. soupe puis 2 c. à soupe, mélangés aux légumes, 1 fois par jour puis 2fois/j
  • 1 c. à café = 5g
  • 1 c. à soupe = 15g
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