Un enfant en bonne santé -

Un enfant en bonne santé

" Comment améliorer son immunité "

L'alimentation

Elément essentiel de notre santé, il faudra éviter des pièges pour assurer un régime sain et équilibré.

Le plus souvent lors de la diversification, le bébé accepte de manger tout ce qu’ on lui présente (légumes ou fruits).

Mais en grandissant, il peut devenir capricieux et refuser certains aliments, c’est habituel. Le piège est alors de s’inquiéter et de lui proposer un autre plat à la place de ce qu’il refuse pour qu’il mange à tout prix quelque chose.

Il faut éviter absolument cette pratique au risque d’avoir un enfant qui ne voudra manger que des pâtes et des yaourts !

Il faut rester zen pendant les repas, ne pas monter l’inquiétude qui peut exister, ne pas s’énerver s’il refuse de manger le plat proposé, ça n’est pas grave mais il n’y aura rien d’autre à la place, c’est essentiel !

Il ne faut pas pour autant le priver de dessert mais il ne faut pas lui donner 2 desserts sous prétexte qu’il n’a rien mangé !

Il faut qu’il comprenne qu’il y a un menu élaboré par les parents pour que sa croissance se passe au mieux et que ça n’est pas lui qui décide…

On peut faire des présentations amusantes pour rendre plus attrayante son assiette, ça le distraira.
Il peut vous accompagner pour les courses et participer a la préparation du repas !

Les Légumes :

Les légumes sont très importants pour fournir les nutriments essentiels a sa croissance, il doit y en avoir a chaque repas, 2 fois par jour, associés ou non a des féculents.

Les légumes apportent a l’organisme :

des fibres qui vont favoriser un bon transit
des vitamines et minéraux : de la vitamines C (principale source ) et de la K
du calcium, du potassium, du magnésium, du fer, du cuivre

Ils vont aider a l’hydratation de l’organisme, ils ont une action sur l’équilibre acido basique (PH a maintenir) en alcalinisant le corps et lutte ainsi contre diverses maladies, l’ostéoporose, l’hypertension artérielle, les AVC et éloignent même certaines formes de cancers …

Les légumes ont aussi l’intérêt d’être peu caloriques, de calmer la faim en évitant le grignotage.

Il y a une grande diversité de légumes, il faudra choisir les légumes de saison, frais voire congelés.

On pourra associer plusieurs légumes par repas, en mettant de la couleur dans les assiettes … Et on peut préparer les légumes de nombreuses façons différentes :

légumes crus, ou cuits, en salade, en poêlée, en soupe, en gratin, en purée
on peut faire des tartes de légumes, des spaghettis de
courgettes ou de carottes ….

Attention aux pommes de terre, elles sont riches en saponines, substance toxique qui abime la muqueuse intestinale et la rend perméable ce qui favorise une inflammation. Il ne faudra en mettre au menu qu’une ou deux fois par semaine.

Les Fruits :

Les fruits frais, en compote et les fruits secs sont également incontournables :
– 2 fois par jour, en variant les fruits.
Il n’est pas question de manger une banane tous les jours !

Les fruits apporteront vitamines et minéraux essentiels et faciliteront un transit normal.

Le Lait et les Laitages :

Le lait et les laitages seront donnés de façon raisonnable, selon l’âge de l’enfant et selon sa tolérance :
Vache, chèvre, brebis ? lesquels choisir ?
La tolérance varie selon les individus …

C’est bien de gouter à tout si possible, mais souvent les laitages et les fromages dérivés de la vache sont moins bien tolérés …
On choisira alors des yaourts ou du fromage venant de la chèvre ou de la brebis.
Il est conseillé de donner 500ml en lait et laitages par jour aux enfants les premières années ( par exemple 250ml de lait le matin, 1 yaourt et une portion de fromage).
Mais, si certains enfants peuvent le supporter, d’autres en grandissant auront de plus en plus de mal a digérer tous ces produits laitiers.
Certaines pathologies comme des problèmes ORL à répétition, rhino pharyngites, otites, sinusites, des troubles digestifs récurrents, diarrhées, constipation, alternance des deux, douleurs abdominales, troubles de la concentration, hyperactivité, troubles autistiques peuvent apparaitre et s’installer.
Il faudra alors diminuer la quantité de laitages donnés a l’enfant, voire les supprimer si les troubles sont importants.
Un essai d’éviction de 3 ou 4 semaines montrera alors souvent une nette amélioration des symptômes.
Parfois, seuls les fromages sont bien supportés car contenant moins de lactose.
Parfois aucun produit laitier d’origine animale ne sera toléré …
Dans ces cas-là, il existe maintenant beaucoup d’autres yaourts a base de lait de riz, lait de coco ou lait d’amande.

Les Protéines :

Les protéines sont à donner 1 ou 2 fois par jour, en quantités nécessaires et suffisantes. On privilégiera :

Les viandes blanches, poulet, dinde, le poisson; pour le poisson, on peut en manger 2 fois par semaine, en évitant les gros poissons trop riches en métaux lourds comme le thon, l’espadon, les petits poissons sont donc a privilégier (sardines, maquereaux, rougets), le cabillaud est intéressant car il contient peu de métaux lourds.
La viande rouge a l’intérêt d’apporter a l’organisme un fer particulièrement bien absorbé contrairement au fer des légumes et légumineuses.

Selon les gouts, on peut en consommer entre 1 à 2 fois par semaine.

Les œufs, riches en nutriments, pourront compléter les repas 2 à 3 fois par semaine , voire plus chez l’enfant plus âgé.
Une alimentation végétarienne est bien sur possible mais il faudra bien connaitre les équivalents protéines des aliments donnés et complémenter en vit B12 pour éviter cette carence.

L’enfant grandissant, l’alimentation de la famille cherchera a se rapprocher le plus possible d’une alimentation type méditerranéenne.

Lectures conseillées :

Le livre « le nouveau régime méditerranéen » (Docteur Michel de LORGERIL)
Le livre « La meilleure façon de manger » (Angélique Houlbert et Thierry Souccar) pourra vous aider a équilibrer les repas

Mes Conseils :

des légumes à chaque repas
des fruits frais et secs 2 à 3 fois par jour
des légumineuses 2 à 3 fois par semaine
des protéines animales et/ou végétales ( en privilégiant les petits poissons gras, 2 à 3 fois par semaine)

Consommer des aliments fermentés :

choucroute, kéfir, kombucha
yaourts fermentés, fromages frais, chèvre, brebis (s’ils sont tolérés)
céréales complètes, quinoa, millet, sarrasin, petit épeautre

Eviter les aliments raffinés, pain blanc, riz blanc, gâteaux industriels, céréales du petit déjeuner etc …

Eviter les aliments transformés , plats préparés, chips, crèmes glacées, soupes en sachets, nouilles instantanées, pizzas surgelées etc…

Enfin les huiles d’olive et colza sont à privilégier

Le Calcium :

Il faut distinguer la quantité de calcium contenue dans les aliments et le pourcentage qui est absorbé …
Ainsi, le lait et les laitages en contiennent beaucoup mais le coefficient d’absorption n’est que de 32%.
Par contre le calcium contenu dans les choux ( bruxelles, chou frisé, chou chinois qui détient les records ) est absorbé entre 40 et 65%.

Un yaourt apporte en moyenne 73mg de calcium absorbé , un verre d’eau de 240 ml type Badoit en apporte 45 … 120g de chou chinois permettent d’absorber 133mg de calcium.

Liste des aliments contenant du calcium :

☼ Légumes : chou chinois, chou frisé, brocolis, choux bruxelles haricots verts, épinards cresson, scarole, laitue, lentilles, pois cassés, pois chiches, haricots blancs persil, basilic

☼ les fruits secs (après 30 mois ou en purée, écrasés) :
amandes, noisettes, noix, figues sèches, dattes

☼ les algues : sèchées ou en tartare

☼ les poissons et les fruits de mer (surtout les sardines en boite, à l’huile d’olive, avec les arêtes)

☼ les œufs

☼ les eaux minérales (choisir plutôt celles qui sont gazeuses, riches en bicarbonates avec un calcium bien absorbé : arvie, rozanna, vernière, quézac, badoit)

☼ les céréales et graines : riz brun, les graines de sésame ou de tournesol à soupoudrer sur les salades , légumes etc … en fin de cuisson.

Le sommeil

Le sommeil a une grande importance pour la croissance de l’enfant, la construction de son squelette, de ses muscles mais aussi , bien sûr pour son équilibre nerveux et pour son immunité.

L’hormone de croissance est secrétée surtout la nuit, en début de nuit, d’où l’importance de coucher tôt les enfants, entre 19h30 et 20h.

Pour fabriquer l’hormone de croissance l’organisme a besoin de protéines et de vit B, vitamine que l’on trouve dans les légumes, les fruits et les oléagineux.

Il faut préparer l’enfant au sommeil :

Après 18h pas de jeux violents qui peuvent l’ énerver, pas d’écran, il faut installer une ambiance tranquille dans la maison, des jeux calmes.
Le bain avant le repas du soir est un moment de détente.
Le repas du soir sera un moment tranquille ou la famille se retrouve dans une ambiance calme.
Une alimentation associant légumes et féculents favorisera la fabrication des hormones du sommeil (mélatonine).
Après le repas, il faut instaurer une période de transition, passer un moment avec l’enfant, raconter une histoire mais ça ne doit pas durer trop longtemps , il faut fixer des règles.

Après un début de soirée bien ritualisé, dans une ambiance détendue, beaucoup d’enfant s’endorment dans leur lit après qu’un des parents ait raconté une ou deux histoires et se réveilleront le matin, en forme.

Malheureusement certains enfants ont des difficultés pour s’endormir, ou/et des réveils nocturnes …

Les causes en sont diverses :

La difficulté de séparation d’ avec les parents peut être forte et exister aussi pendant la journée, les enfants étant très fusionnels avec la maman le plus souvent : Ce sont des petits au tempérament anxieux qui ont besoin d’être rassurés, la lecture de l’histoire sera plus longue, on laissera une lampe a la lumière douce, allumée, l’endormissement est une épreuve pour certains ( enfants et parents )…
Chaque cas est un cas particulier, il n’y a pas une seule solution, il faudra s’adapter à l’enfant mais il ne doit pas faire la loi, il faut l’aider, l’accompagner pour qu’il trouve le sommeil, une attitude calme et ferme sera importante et le rassurera.
Si l’anxiété est trop forte une consultation chez un psychologue aidera parents et enfant …
Les problèmes de reflux peuvent occasionner des troubles du sommeil longtemps après la période des premiers mois….jusqu’à l’âge adulte !
En effet les reflux sont en général évidents chez les nourrissons puis en grandissant il semble que le reflux s’atténue puis disparait ….
Mais souvent le reflux est toujours présent mais plus discret, il ne se manifeste pas de la même manière.
L’enfant marche, s’il a des remontées il sait les gérer, on pense qu’il n’y en a plus et on oublie qu’il a existé, souvent il a des épisodes de toux la nuit…
De plus, souvent après le repas du soir, l’enfant continue de prendre un biberon plus ou moins important avant de dormir …
Ensuite , on le couche , il va s’endormir mais se réveillera 2 ou 3 h plus tard en pleurant ,en toussant, parfois c’est un cauchemar qui le réveille…
Il faut alors penser que c’est peut-être le reflux qui perturbe son sommeil …
Supprimer alors ce biberon du soir, inutile , et lui proposer un repas du soir plus épais, avec peu de liquides sera très bénéfique pour son sommeil ( et sa santé)
Des problèmes psychologiques peuvent bien sur perturber son sommeil et lui donner des cauchemars.
Il faudra le protéger des conflits familiaux , l’interroger sur ce qui se passe à l’école, rencontrer la maitresse , essayer de trouver la cause de ses troubles du sommeil … et consulter si les difficultés persistent.

le sommeil du bébé :

Le sommeil du bébé sera souvent chaotique au début en particulier pour les bébés allaités.

En effet, l’allaitement se fait toujours a la demande de l’enfant les premiers mois. Si certains nourrissons prennent rapidement un rythme de tétées essentiellement dans la journée et commencent très vite a faire des nuits de 7 à 8h, la majorité d’entre eux se réveillent plusieurs fois par nuit, réclamant une petite tétée parfois simplement de réassurance. Tout est donc possible, un bébé de quelques semaines peut demander une douzaine de tétées par 24h alors qu’un autre se contentera de 6 tétées. Le ressenti de la maman sera bien différent et la fatigue aussi ….

Les premières semaines il faut respecter le rythme du bébé, lui donner le sein quand il réclame.

Mais il n’est pas toujours facile d’interpréter les pleurs des nourrissons …

Est ce qu’il pleure parce qu’il a faim ?
Est ce qu’il pleure car il a sommeil et ne peut s’endormir ?
Est ce qu’il pleure parce qu’il souffre, de coliques, de reflux … ?

Si bébé pleure très vite après 1 tétée 1/2h ou 1h après, attendez avant de le remettre au sein, prenez le dans les bras, tenez le bien droit, parlez lui, câlinez le, vérifiez qu’il n’a pas besoin de faire un rot, voyez s’il régurgite, s’il se tortille, massez son petit ventre , apaisez le calmement.

Ces simples mesures peuvent le calmer et l’aider a se rendormir. Si rien ne le calme, remettez le au sein. S’il pleure beaucoup, s’il ne se calme pas, s’il souffre reportez-vous au paragraphe coliques et régurgitations. L’évolution de son sommeil se fera en fonction de l’évolution du nombre des tétées. Normalement, il espacera progressivement les tétées et aura des périodes de sommeil plus longues.

Après quelques mois s’il n’espace pas de lui-même ses tétées il faudra le faire attendre, lui donner moins souvent, de préférence a la fin des repas diversifiés qu’il prendra.

les bébés au biberon :

Il sera plus facile de réguler leur sommeil.

Les premières semaines il y aura 6 à 10 biberons répartis dans la journée et la nuit, puis rapidement le bébé prendra des biberons plus importants et pourra espacer ses repas, en particulier la nuit, il y aura 1 biberon en milieu de nuit puis il pourra attendre 6, 7 puis 8 heures avant de reprendre un biberon.

Il est parfois difficile d’espacer les biberons, l’enfant prenant des petites doses a chaque fois et réclamant a nouveau 1h ou 2h après ; dans ce cas, il faudra le faire patienter entre 2 biberons pour qu’il ait vraiment faim et alors, il prendra un biberon plus important, ce qui lui permettra d’espacer les repas.

Si l’enfant pleure beaucoup et réclame de façon anarchique, il faut évoquer des problèmes de coliques ou de reflux douloureux et une consultation s’impose alors, il faut absolument comprendre ce qui le fait souffrir et le soulager.

Parler du sommeil de l’enfant peut remplir des pages …

Je conseille vivement la lecture du livre :
« le sommeil, le rêve et l’enfant » de Marie Thirion et Marie Josèphe Challamel

Les loisirs

Le jeu, indispensable :

Les enfants ont besoin de jouer pour un développement harmonieux de leur cerveau.
Jouer avec leur parents d’abord pour leur donner la confiance, puis apprendre a jouer seul pour accepter la séparation, découvrir l’autonomie.

Enfin jouer avec d’autres enfants, essentiel pour développer les interactions sociales et se positionner.

La lecture :

« Un enfant qui lit sera un adulte qui pense »

Dès son plus jeune âge, Il faudra l’encourager en lui lisant des histoires, en lui donnant des livres très tôt.
Lire va développer son imagination, lui ouvrir l’esprit.
Il va découvrir d’autres façons de vivre, d’autres cultures, ce sera un enrichissement inépuisable.
Lire développe l’esprit critique, élément essentiel pour sa future vie d’adulte.

Lire le soir l’aidera a trouver le sommeil.

Le sport, incontournable, indispensable !

La journée se déroule selon un rythme classique de 4 phases :

travail pour les adultes ou activités calmes pour l’enfant, lecture, jeux construction etc…
repas
activités physiques
repos

Le sport doit faire partie du développement psychomoteur de l’enfant. Le sport sera bénéfique sur de nombreux points :

le poids, en contrôlant la dépense calorique
le développement musculaire et squelettique
la fonction cardiaque en la stimulant
la prévention de certaines maladies chez l’adulte

Le sport a également des valeurs éducatives, il va permettre de développer :

le sens de l’effort
la persévérance
le respect des règles et l’acceptation des sanctions éventuelles
le contrôle de soi, de l’agressivité
l’esprit d’équipe
le plaisir de réussir qui augmentera l’estime de soi.

Il faudra tenir compte de l’âge de l’enfant :

Avant 6 ans, ce seront des sports calmes, gymnastique, natation, baby danse …
Après 6/7 ans l’enfant pourra commencer une vraie activité sportive, il est assez mature pour en comprendre les implications.

Avoir une activité sportive est obligatoire pour les enfants y compris les adolescents.

L'école

Scolariser un enfant est une bonne manière de le rendre autonome et d’élargir ses connaissances.

L’école va lui permettre de développer :

Sa curiosité
son intelligence
sa compréhension des autres enfants, du monde qui l’entoure
sa créativité
sa capacité de sociabilisation, le plaisir de partager des jeux, des histoires racontées

Si dans la majorité des cas, les journées d’école se passent bien, l’enfant s’épanouit, les parents devront rester vigilants. Parfois, l’enfant rechigne pour y aller, est de mauvais humeur ou triste sans raison apparente, ou bien le sommeil est perturbé, il fait des cauchemars.

Ce sont des signaux d’alarme montrant qu’il se passe quelque chose d’anormal en classe. Il faudra l’interroger et rencontrer la maitresse pour comprendre et ne pas laisser s’installer une situation qui pourrait aller jusqu’à une phobie scolaire.

Enfin, certains enfants hypersensibles ont beaucoup de difficultés a s’adapter au rythme et aux règles scolaires, parfois faire l’école a la maison sera la
Bonne solution pour eux.

Les écrans ... Vigilance des parents

L’OMS (qui est de moins en moins une référence, il suffit de voir les recommandations sur l’éducation sexuelle qui circulent actuellement …) recommande : pas d’écrans avant 2 ans.

Les neuro pédiatres, beaucoup plus fiables, déconseillent de mettre un enfant devant un écran (portable, tablette, ordinateur, télévision) avant 3 ans +++

Entre 3 et 6 ans on peut leur proposer des jeux adaptés a leur âge sur la tablette d’un parent (pas de tablette personnelle) mais toujours pas de télévision et surtout pas le journal télévisé.

Surtout ne laisser pas faire cela …

Entre 6 et 12 ans, un usage pédagogique des outils numériques peut s’avérer positif mais des règles strictes doivent être établies avec l’enfant et respectées, le temps d’exposition aux écrans étant limité, l’enfant ne doit pas avoir de téléphone portable personnel.

Après 12 ans il doit toujours y avoir des règles strictes et les parents doivent rester très vigilants pour éviter des dérives.

Les parents qui ne respectent pas ces règles peuvent voir leur enfant avoir :

Des troubles de la concentration.
Des troubles du sommeil.
Une baisse de l’interaction avec les autres enfants.
Un surpoids.
Une dépression.
Voire une addiction …

Les compléments à donner aux enfants et aux adultes

La vitamine D :

Agit sur de nombreuses fonctions, essentielle pour l’immunité.

Les UV B du soleil agissent sur notre peau et nous la fabriquons.
Sous nos latitudes cela est possible seulement de mi avril à mi octobre, 30 minutes d’exposition entre 11h et 16h sur la peau nue sont suffisantes. En dehors de cette période où la trouver ?

Dans les poissons gras, sardines, maquereaux, harengs, saumons, thons, dans l’ huile de foie de morue.
Dans des compléments, la vit. D3 est la meilleure.
En prise journalière ou hebdomadaire :
Pour les enfants :
– 1000 à 1500 UI par jour
– 7 à 10.000 UI par semaine
Pour les adultes, en augmentant au fur et a mesure que l’on avance en âge :
– entre 2000 et 6000 UI par jour
– 15.000 à 45.000 UI par semaine
Les doses en ampoules ne sont plus recommandées.

Le zinc :

A un rôle très important également dans la fonction immunitaire, Il est souvent carencé chez les seniors. Ou le trouver ?

Dans les fruits de mer, les poissons
Dans le foie, le bœuf, le veau
Dans les graines et épices (sésame, cacao, curry...)
Dans des compléments alimentaires base de gluconate ou bisglycinate de zinc:
– de préférence 15 à 20 mg par jour (en préventif)
–45 mg par jour (en traitement)
Pour les enfants en période de fatigue, pendant un épisode orl, 5 à 10 mg par jour, en fonction de l’âge, a donner 3 ou 4 semaines.

La vitamine C :

Agit aussi sur l’immunité́, en fabriquant, entre autres des anticorps. Ou la trouver ?

Dans les légumes crus, choux, poivrons
Dans les fruits crus, agrumes, fruits rouges (même surgelés), cassis, framboises, myrtilles, fraises, kiwi, ananas, pamplemousse rose.

Quelle dose prendre ?

En préventif, pendant la période hivernale :
– 1g pour les adultes
– 300 à 500mg pour les enfants.
En cas d épisode infectieux :
– 4 à 6g par jour en 4 à 6 prises pour les adultes
– 500mg à 2 g chez les enfants selon l’âge.
Attention l’acérola contient de faibles doses de vit C.

Le fer :

Les carences sont fréquentes chez les femmes et les enfants. Ou le trouver ?

Dans la viande rouge, le boudin, les abats
Dans les poissons, les fruits de mer
Dans les légumineuses et certaines céréales
Dans les noix de cajou

Il sera mieux absorbé en présence d’un aliment riche en vitamine C

Avant un traitement médicamenteux, il est préférable de contrôler le stock de fer (ferritine) par une prise de sang.

Le sélénium :

Pour les adultes plus âgés, on le trouve :

Dans les abats, le foie, les rognons
Dans les noix du Brésil
Dans les poissons gras
Dans certains complexes vitaminiques.

La vitamine E :

Surtout intéressante après 65 ans, on la trouve :

Dans les huiles et oléagineux
Dans les poissons gras, le foie de morue 5100 à 200mg/jour conseillés)

Les probiotiques :

Notre flore intestinale est notre plus important moyen de défense, avec les structures lymphoides qui siègent dans la muqueuse intestinale, elle représente plus des 2/3 de notre immunité. Comment l’améliorer et comment l’enrichir ?

On va trouver des bonnes bactéries pour notre corps essentiellement dans les aliments fermentés :

kéfir, choucroute, cornichons, miso, kombucha
charcuteries artisanales et fromages de qualité
on peut aussi fabriquer des légumes fermentés facilement chez soi
Dans des compléments : 1 ou 2 cures d’ 1 mois pendant l’hiver renforce l’immunité́ efficacement, ils seront a donner systématiquement pendant 1 mois après un traitement antibiotique …

En effet… Un adulte qui est mis sous antibiotique une semaine voit sa flore intestinale dégradée, elle mettra 3 mois pour redevenir ce qu’elle était avant le traitement…
La flore des enfants, plus jeune, plus fragile va souffrir encore plus si on donne des antibiotiques …

Les prébiotiques nourrissent notre microbiote, notre flore, ils sont donc essentiels aussi.

Ou trouver les prébiotiques ?

Dans les légumineuses cuites
Dans les poireaux, les asperges, les salsifis, l’ail, l’oignon, les endives, l’artichaut
Dans le riz cuit, tous les aliments riches en fibres

La phytothérapie :

Certaines préparations vont pouvoir stimuler l’immunité et aider les enfants a lutter contre les virus et bactéries hivernales, d’autres remèdes amélioreront l’eczéma ou les allergies respiratoires. Les extraits de phyto standard, EPS, sont d’excellente qualité, ils sont à recommander.

Exemples de préparation de phytothérapie :

☼ Pour booster l’immunité l’hiver (préparation a base d’EPS) :

échinacée/cyprès, 50/50, donner 6 jours sur 7 pendant 2 mois, voire tout l’hiver
sureau/cassis, 50/50, donner 6 jours sur 7 x 2 mois au moins voire tout l’hiver
si allergies respiratoires, cassis/plantain 50/50

☼ Pour l’eczéma :

plantain desmodium, 50/50 donne de bons résultats

☼ Les doses des EPS

pour un enfant de 10kg on donne 1 ml x 1 fois par jour
20kg 2ml
30 kg 3ml
40kg 4ml
A partir de 50kg et plus 5 ml