1) les maladies éruptives

La roséole

La roséole

Fréquente chez les enfants de moins de 2 ans : c’est une maladie virale qui va donner 3 jours de fièvre, parfois élevée, sans autre symptômes et le 4 ème jour la fièvre cède la place à une éruption sur tout le corps, petites taches rouges, la maladie se termine ainsi, l’éruption s’estompe en 2/3 jours, il n’y a rien à faire, seule la fièvre des premiers jours est à traiter.

  • Temps d’incubation : de 8 à 12 jours
  • Traitement : la fièvre des les premiers jours
  • Contagiosité : oui
  • Fièvre : oui

La varicelle

Très fréquente, il est rare qu’un enfant ne l’attrape pas dans ses premières années. 

C’est une maladie bégnine dans la plupart des cas, elle est plus sévère chez les adolescents ou chez les adultes.

L’apparition de boutons sur le haut du corps, visage, cuir chevelu, cou, torse, surmontés de petites cloques est le premier symptôme. L’éruption va s’étendre par poussées successives échelonnées sur 3 ou 4 jours, sur tout le corps.

  • Le prurit est intense, il faudra couper les ongles à ras pour éviter le plus possible le grattage.
  • Il faudra éviter les bains, faire la toilette avec des douches, un savon antiseptique puis appliquez une lotion apaisante, séchante et calmant les démangeaisons.
  • La maladie est exceptionnellement compliquée, il y a souvent un peu de fièvre, rarement plus de 39° les 2 ou 3 premiers jours mais devant une fièvre élevée et persistante il faudra consulter pour rechercher une otite, une des complications de la varicelle.
La varicelle
  • L’enfant est contagieux à partir de l’apparition du premier bouton pendant une semaine. Les boutons sèchent petit à petit et forment des croutes qui tomberont au bout de 2 a 3 semaines.
  • Les bains ne sont pas recommandés pendant tout cette période car les croutes risqueraient de tomber prématurément et de laisser des cicatrices.
  • Les mois suivants la varicelle , il faudra éviter l’exposition solaire pour que les marques ne pigmentent pas ou appliquer une crème solaire écran total .
  • Il arrive qu’un enfant ayant fait très jeune une varicelle légère refasse une deuxième varicelle quelques années plus tard
  • Le virus de la varicelle restera dans les cellules et pourra ressortir plus tard en donnant un zona
  • L’incubation de la varicelle est de 14/15 jours après le contact avec un autre enfant atteint
La varicelle

La rougeole, rare de nos jours...

la rougeole
  • La maladie commence comme une grosse rhino pharyngite, l’enfant a le nez qui coule, il tousse beaucoup, très sec, les yeux sont rouges, la fièvre est souvent élevée jusqu’à 40° parfois, il est grognon, fatigué, il ne mange presque rien et ne joue plus.
  • En dehors d’un contexte de petite épidémie le diagnostic à ce stade est difficile, l’éruption étant décalée de plusieurs jours.
  • Classiquement on peut retrouver à l’intérieur de la bouche des petites taches blanches, signe de Koplick.
  • Après 4 à 6 jours de cette fièvre élevée accompagnée d’une grosse rhino et de toux apparait une éruption débutant sur le visage puis descendant rapidement sur le reste du corps.
  • 24 à 48 h après le début de l’éruption, la fièvre va enfin céder et l’état de l’enfant va s’améliorer rapidement. 
  • Quelques complications sont possibles, otite, pneumopathie, exceptionnelle encéphalite
  • Incubation une dizaine de jours.
  • En France les cas de rougeole sont en nette diminution :
  • 340 en 2020
  • 16 en 2021
  • 15 en 2022
  • aucun décès…

La scarlatine

La scarlatine est une angine due à un streptocoque particulier. Cela commence par l’angine avec une fièvre , plus ou moins élevée

  • La gorge est très rouge, avec des ganglions dans le cou
  • Les amygdales sont gonflées.
  • la langue va avoir un aspect particulier : d’abord recouverte d’un enduit blanchâtre, elle va rapidement devenir rouge vif, dite framboisée, en
    commençant par le bout de la langue.
  • Une éruption apparait 24h après la fièvre et l’angine, débutant sous les aisselles, sur le haut du thorax, au niveau de l’aine et va se
    généraliser. C’est une rougeur diffuse, avec des petits points rouges, l’aspect est granuleux au toucher.
  • La scarlatine est souvent associée à des maux de ventre, parfois des vomissements.
  • Incubation de 2 à 5 jours.
  • La scarlatine nécessite obligatoirement une consultation pour un traitement adapté.
    il est possible de faire plusieurs scarlatines.
La scarlatine

Le syndome "pieds mains bouche"

Petite maladie virale très fréquente chez les petits donnant une éruption de petites vésicules sur la paume des mains, les doigts, la plante des pieds, des aphtes dans la bouche et sur les lèvres.

Il peut y avoir aussi des papules sur les fesses et le haut des cuisses.

La fièvre est absente ou légère, l’état général reste bon même si l’enfant mange peu.

L’incubation est de 3 ou 4 jours, l’enfant est contagieux une semaine, il n’y a pas de traitement, la guérison survient en 2 ou 3 jours.

Le syndrome pieds mains bouche

L'impétigo

le début d'impétigo
Impétigo bien installé

Plus fréquent l’été quand il faut chaud, cela démarre par une petite lésion, une écorchure qui s’enflamme et bientôt se met à suinter et se recouvre d’une croute.

Si on ne traite pas rapidement localement avec un antiseptique puis une crème antibiotique matin et soir, les lésions vont en quelques jours s’étendre et il faudra alors un traitement antibiotique par voie générale. L’impétigo est dû à une surinfection d’une petite plaie par un staphylocoque ou un streptocoque.

il est donc important de désinfecter les petites plaies soigneusement.

L'urticaire

L’apparition de plaques rouges avec des zones un peu bombées qui grattent fera évoquer très vite un urticaire.

Les causes sont à rechercher, elles sont multiples, souvent alimentaires, dû au contact d’une plante (piqure d’ortie) ou d’un tissu, virale parfois mais resteront dans certains cas, inconnues.

  • apis mel 15ch (3gr x 3 fois/jour)
  • histaminum 15ch (3gr x 3 fois/jour)

 Seront souvent efficaces, à donner plusieurs fois par jour.

Urticaire

L'eczéma

L’eczéma peut démarrer à tout âge mais est plus fréquent chez les nourrissons et les enfants, il évolue par poussées.

Il peut être associé à de l’asthme ou une rhinite allergique.

Les facteurs favorisant sont :
  • d’origine génétique, souvent un des deux parents a un terrain allergique, cutané ou respiratoire
  • des facteurs environnementaux :
    – le mode de vie occidental favorise la survenue d’eczéma
    – l’importance de la pollution environnementale est certaine
    – parfois l’eczéma semble déclenché par une vaccination
  • les facteurs psychologiques :
    – le stress, lié a des conflits familiaux, un divorce, une maladie grave d’un parent, des problèmes scolaires à rechercher systématiquement
  • les facteurs alimentaires sont aussi présents :
    – le lait de vache est souvent incriminé, parfois a tort mais devant un eczéma apparu durant les 3 premiers mois de la vie il peut être intéressant de faire un essai de changement de lait pour un lait de chèvre voire un lait de riz pendant quelques semaines pour éliminer cette hypothèse.
    – en cas de nette amélioration on gardera le nouveau lait
    – il peut s’agir alors d’une allergie aux protéines du lait de vache, rare, ou d’une intolérance, plus fréquente
    – d’autres aliments peuvent être responsables, un bilan chez un allergologue sera parfois nécessaire
    – chez le bébé l’eczéma commence souvent dès les premières semaines par une peau sèche, des petites plaques qui vont s’épaissir et devenir plus rouges, plus inflammatoires
    – chez les plus grands l’eczéma peut prendre de nombreux aspects
Des soins locaux amélioreront l’ état cutané :
  • bain 1 jour sur 2 ou 3
  • ajouter du bicarbonate de soude dans l’eau du bain, 1 c a soupe dans une grande baignoire
  • utiliser un lait hydratant de qualité, spécial peaux atopiques
  • en cas de surinfection appliquer une crème antibiotique peut permettre une amélioration
  • le traitement classique à base de crèmes aux corticoïdes sera prescrit par la plupart des médecins et dermatologues
  • une alternative intéressante est la crème Zématopic à appliquer 1 à 2 fois par jour (à commander sur internet ainsi que le gel lavant), elle permettra d’éviter le recours aux corticoïdes dans certains cas
  • Un traitement homéopathique sera souvent d’un grand secours, une consultation chez un homéopathe est conseillée

Les piqures d'insectes

Les piqures de moustiques sont les plus fréquentes, certains enfants font de fortes réactions.

Pour empêcher le grattage on peut leur mettre du :

  • cytélium lotion 2 à 6 fois par jour
  • il faudra désinfecter les piqures écorchées 2 fois par jour pour éviter l’apparition d’impétigo (voir au-dessus ).

L’homéopathie peut bien les aider :

Au moment de la piqure on peut leur donner :

  • Apis mel 15ch (3 gr x 3 fois par jour)
  • pour éviter la réaction allergique , 10gr de poumon histamine 15ch 1 fois

En traitement préventif, alternez pendant la saison des moustiques :

  • une semaine 10gr d’apis mel. 15ch
  • 1 semaine 10 gr poumon histamine 15ch

Les piqures d’araignées sont plus rares , souvent plus douloureuses , le traitement sera le même en désinfectant bien matin et soir avec un antiseptique.

Piqures d'insectes

2) les maladies respiratoires

Les rhinites et rhino pharyngites

Les rhinites et rhino pharyngites sont très fréquentes lors des premières années.
Le nez commence à couler, clair puis plus épais, la toux est présente le plus souvent sèche, d’irritation au début puis plus grasse.

Les lavages de nez seront essentiels, plusieurs fois par jour, de préférence avant les repas, à faire avec des pipettes de sérum physio les premiers mois, puis
avec des seringues nasales remplies de sérum physiologiques à partir de 5 ou 6 mois.

Après 1 an il est aussi possible d’utiliser le rhino laveur ou le respimer, remplis de sérum physiologique.

L’usage de l’homéopathie sera d’une grande utilité voici quelques conseils de remèdes homéopathiques :

 

Rhinites et rhino-pharyngites
Le rhume débute :
  • ferrum phosph. 5 ch ( 3 gr matin et soir) avec selon :
  • nez qui coule clair : allium cepa 5ch (3 gr x 3 fois par jour)
  • éternuements : sabadilla 5ch (3gr x 3 fois par jour)
  • petite toux sèche : bryonia 5ch (3gr x 3 fois/jour)
    à continuer tant que la toux est sèche
  • toux rauque :
    spongia tosta 5ch (3gr x 3 fois/jour)
     – cuprum metal 5ch
     (3gr x 3 fois/jour)
  • nez bouché : nux vomica 5ch (3gr x 3 fois/jour)

Et bien sûr lavages de nez au sérum physiologique…

Le rhume évolue :

Les sécrétions deviennent sales

  • pyrogénium 9 ch (10gr 3 soirs de suite), est indiqué
    C’est l’ « antibiotique » homéopathique avec selon :
  • L’écoulement devient plus épais et un peu jaune :
    kalium bic 5ch (3gr x 3 fois/jour) pendant 4/5 jours
    pulsatilla 30ch(3gr x 3 fois/jour) pendant 4/5 jours
  • L’écoulement est abondant, avec des croutes, :
    hydrastis 5ch (3gr x 3 fois/jour) pendant 4/5 jours
    kalium bic 5ch
    (3gr x 3 fois/jour) pendant 4/5 jours

Avec toujours des lavages de nez efficaces ;

Les otites

Au décours d’une rhino pharyngite ou sans signe annonciateur l’enfant pleure, montre son oreille, la fièvre s’installe, l’état général est affecté.

Les otites sont le plus souvent une complication des rhino pharyngites, le schéma ci-contre montre bien le rapport entre les fosses nasales et l’oreille par l’intermédiaire d’un petit canal, la trompe d’Eustache .

on comprend toute l’importance de bien drainer les fosses nasales avec des lavages répétés au sérum physiologique

Là encore l’homéopathie peut aider mais le plus souvent une consultation médicale sera nécessaire.

Conseils homéopathiques :
  • Le pyrogénium 9ch (10 granules 3 soirs de suite), est à commencer si cela n’est pas déjà fait en ajoutant :
  • La préparation weleda 374 (3 gr x 3 fois par jour)
  • arsenicum album 5ch (3gr x 3 fois/jour)
  • apis mel 15ch (3gr x 3 fois/jour)

Si fièvre sup a 38°5 ibuprofène 2 à 3 fois par jour, qui calmera la fièvre, la douleur, l’inflammation.

Si le mal d’oreille persiste il faut consulter.

Les otites l’été :

Elles peuvent être secondaires a une rhino pharyngite mais également cela peut être des otites externes, dues à une inflammation du conduit auditif externe secondaire a des baignades.

Dans ce cas, un traitement avec :

  • auricularum 5 gouttes matin et soir dans l’oreille pendant 6 jours sera efficace.
Les otites

La toux

Elle peut être présente dès le début des rhino pharyngites ou s’installer progressivement.

Au début sèche puis plus grasse, marquant alors souvent une évolution favorable de la rhino pharyngite.

Elle peut d’emblée être rauque et aboyante, c’est une laryngite.

Elle peut être accompagnée d’un sifflement à l’expiration, d’une gêne respiratoire, il faut alors surveiller attentivement l’état de l enfant et l’amélioration ou non, c’est peut-être une bronchiolite qui démarre… une consultation est alors indispensable

 
Conseils homéopathiques :
  • toux sèche:
    – bryonia et drosera 5ch (3 gr de chaque x 3 fois par jour) pendant quelques jours.
  • toux avec gêne respiratoire et sifflement à l’expiration : 
    ipeca 5ch (3gr x 3 ou 4 fois par jour) 
    cuprum 5ch
    (3gr x 3 ou 4 fois par jour) 
    arsenicum album
    (3gr x 3 ou 4 fois par jour) 
    sambuccus 5ch 
    (3gr x 3 ou 4 fois par jour) 
     si persistance des sifflements après 24h, il faut consulter
  • toux grasse avec glaires, souvent vers la fin de la rhino pharyngite c’est une évolution normale :
    – pulsatilla et coccus cacti en 30ch (3 gr de chaque matin et soir) pendant 5 jours.
  • toux rauque, aboyante avec ou sans la voix cassée : 
    spongia tosta 5ch (3 gr de chaque 4 fois/j pendant 4/5 jours) 
    cuprum metal 5ch
     (3 gr de chaque 4 fois/j pendant 4/5 jours) 
    hépar sulfur 15ch (3 gr 1 soir)

Si, après quelques jours de ces traitements il n’y a aucune amélioration ou si l’enfant ne veut pas manger, ou semble fatigué, ou que la fièvre s’installe ou augmente il est préférable de consulter.

Les bronchiolites

Elles nécessitent toujours une consultation, parfois une hospitalisation si l’enfant a des difficultés pour respirer s’il est fatigué ou trop fébrile.
En dehors de l’homéopathie qui peut améliorer, le traitement habituel consiste en des lavages de nez efficaces pour libérer les voies aériennes supérieures, le traitement de la fièvre, l’hydratation de l’enfant, des aérosols de bronchodilatateurs type ventoline, parfois l’administration de corticoïdes seront nécessaires.

Passée la phase aiguë, des séances de kinésithérapie respiratoire faites par un kinésithérapeute formé pour cela, peuvent être nécessaires pour aider l’enfant à évacuer les sécrétions qui encombrent ses bronches.

A noter que les bébés qui ont un reflux gastro œsophagien sont plus susceptibles d’avoir des bronchiolites, d’où l’importance de reconnaitre ce reflux et de le traiter au mieux.

Les bronchites

Souvent une complication d’une rhino pharyngite, dégager les voies aériennes supérieures est un impératif (lavages de nez).

Si la fièvre s’installe et que l’encombrement bronchique est important, là encore il faudra consulter.

Conseils homéopathiques :

On peut donner :

  • kalium sulf. 5ch (3 gr matin et soir)
  • antimonium tart. 5ch (3 gr matin et soir)

Si la fièvre persiste, l’enfant est fatigué il faut consulter…

Les pneumopathies

Les signes seront une fièvre souvent élevée persistante, une toux sèche, fatigante, une altération de l’état général, une perte d’appétit.
Plus sévères , elles nécessiteront toujours une consultation, souvent une radiographie pulmonaire et un traitement antibiotique 

L'asthme

Plus fréquent actuellement, de nombreuses hypothèses sont suggérées :

  • Les antécédents d’asthme ou d’allergies respiratoires dans la famille augmente chez l’enfant la possibilité d’être asthmatique.
  • L’asthme sera plus fréquent chez un enfant qui a de l’eczéma.
  • Les allergies alimentaires favorisent aussi l’apparition d’asthme.

 L’asthme demande une prise en charge par un pédiatre, éventuellement par un pneumo pédiatre.

3) les problèmes digestifs

Les douleurs abdominales

Très fréquentes, elles inquiètent souvent les parents mais sont le plus souvent sans gravité.

Souvent d’origine psychologique, il ne faudra  pas passers à côté d’une autre cause.

Liées parfois a une digestion difficile de certains aliments, il faudra rechercher une intolérance au lactose assez fréquente dans les populations du sud.

Certains enfants en grandissant n’ont plus les enzymes nécessaires pour digérer le lactose, sucre principal du lait, il faudra alors diminuer la quantité de lait et de laitages absorbés.

D’autres aliments peuvent aussi être responsables de maux de ventre, parfois une enquête s’impose !

Liées parfois a des petits vers intestinaux, oxyures nécessitant un traitement.

La crise d’appendicite que craignent beaucoup de parents est rare et se manifeste le plus souvent par des douleurs abdominales localisées, associées a de la
fièvre, des nausées ou vomissements, mais il n’y a pas de diarrhée contrairement aux gastro entérites.

Les maux de ventre sont parfois liés a une angine ou a une infection orl virale, si une échographie est faite, elle montre le plus souvent des ganglions augmentés de volume sans gravité.

Si les maux de ventre se répètent il faudra consulter pour éliminer une pathologie plus sévère.

Les gastro entérites

Elles sont fréquentes, bénignes le plus souvent mais il faut surveiller une éventuelle déshydratation …

1° les bébés au sein :

Ils ont des selles liquides, c’est normal, parfois elles deviennent un peu plus liquides mais cela dépend de l’alimentation maternelle et cela n’a rien d’inquiétant
si dans l’entourage quelqu’un a une gastro entérite , il peut cependant attraper le virus mais il est allaité et cela l’aidera à lutter contre l’infection, il faut le laisser téter aussi souvent qu’il le souhaite.

On peut l’aider en lui donnant des probiotiques, par exemple,1 sachet de lactibiane N/E(labo pileje) matin et soir ou 1 gélule matin et soir de quantaflore (labo phytoquant) pendant 1 semaine voire plus.

En homéopathie on donnera arsenicum album 5 ch , 3 gr x 3 fois/j 3 à 5 jours
s’il a déjà une alimentation diversifiée le traitement sera le même et il faut éviter les fruits comme les agrumes, trop de légumes verts et augmenter un peu la proportion de carottes, riz …

2° les bébés au lait en poudre

Ils ont normalement des selles molles ou dures, si une gastro pointe son nez, cela commence le plus souvent par des vomissements, les selles restent normales au début.

La diarrhée arrive dans un deuxième temps …

Il est essentiel de lui donner à boire de l’eau fraiche ou même glacée en petites quantités, souvent, pour éviter la déshydratation en ajoutant si possible des solutions spécifiques comme adiaril, etc … et si l’enfant a faim lui proposer son biberon ou un repas comme d’habitude en évitant les jus de fruits.

En homéopathie, on peut lui donner :
nux vomica 5 ch (3 gr x 3 fois par jour)
– arsenicum album 5 ch (3 gr x 3 fois par jour)
– un probiotique 2 fois par jour quelques jours
si la diarrhée se prolonge, stopper le lait de vache et les laitages améliore l’état de l’enfant.

On peut surveiller l’état d’hydratation de l’enfant en regardant les couches , si elles sont bien mouillée, pas de problème, si les urines sont rares ou foncées l’enfant commence à se déshydrater…

Si l’enfant est fatigué, hypotonique, pleure sans arrêt il faut consulter rapidement

Les allergies et les intolérances alimentaires

Les allergies alimentaires :

Elles sont moins fréquentes que les intolérances mais peuvent provoquer des réactions immédiates parfois graves :

  • poussée d’urticaire
  • boutons, rougeurs avec prurit
  • vomissements, diarrhée, maux de ventre
  • une gêne respiratoire , voire une crise d’asthme
  • un œdème de Quincke
    un malaise voire une perte de connaissance.

Le plus souvent il y aura un premier contact avec un aliment qui sera considéré comme potentiellement dangereux pour l’organisme.

Celui-ci apprend a le reconnaitre et la seconde fois que l’aliment est absorbé une réaction immunitaire provoque des symptômes plus ou moins graves.

Le sang passant dans le cordon ombilical pendant la grossesse, ou le lait maternel au moment de l’allaitement contiennent certaines protéines venant de l’alimentation maternelle.

Celles-ci peuvent induire une réaction allergique chez l’enfant quelques mois plus tard.

Il arrive aussi qu’un aliment déjà consommé sans problème devienne un jour perçu comme dangereux pour l’organisme et une réaction allergique apparait alors.

Les principaux allergènes sont :

  • L’arachide et autres fruits a coques
  • Les œufs
  • Le lait et dérivés
  • Le blé (gluten)
  • Fruits de mer et poisson
  • Moutarde, céleri, soja, sésame

Les allergies alimentaires doivent être reconnues, elles sont potentiellement graves ;
elles nécessitent toujours une consultation chez un allergologue avec un bilan pour détecter l’aliment ou les aliments responsables.

Les intolérances alimentaires :

Moins connues et moins reconnues sont aussi plus fréquentes et passent souvent inaperçues…
elles se manifestent par une réaction retardée et des symptômes variés :

Contrairement à l’allergie alimentaire qui donne une réaction immédiate pouvant être fatale, l’intolérance provoque des réactions retardées.

Des facteurs inflammatoires sont libérés ce qui entraine une inflammation pouvant atteindre de nombreux organes. Les intolérances peuvent ainsi être responsables de nombreuses pathologies. Tout se passe au niveau de l’intestin grêle, surface d’absorption de 200 à 300m2.

Les intolérances, importante cause de l’inflammation de la muqueuse intestinale sont dues le plus souvent à des déficits enzymatiques :

  • insuffisance en lactase entrainant une maldigestion du lactose
  • atteinte des peptidases qui normalement scindent les protéines
  • ainsi la maldigestion de certaines molécules provoque des putréfactions entrainant l’inflammation de la muqueuse de l’intestin grêle avec les conséquences suivantes :
  • des lésions de la muqueuse qui devient perméable
  • les petites jonctions serrées disparaissent
  • des espaces entre les cellules se créent et vont permettre le passage de petits morceaux d’aliments, de bactéries, ou toutes substances contenues dans le tube digestif
  • les microvillosités zone d’absorption des nutriments sont également lésées entrainant des déficits multiples, en fer, en calcium, en magnésium, en vitamines, en minéraux, en acides-gras essentiels, etc
  • la synthèse de cytokines est activée et différents autres organes peuvent être la cible de l’inflammation avec l’apparition de problèmes ORL chroniques (rhino pharyngites, otites, sinusites, angines ) d’allergies respratoires (rhinite, asthme) de bronchites, bronchiolites, pneumopathies de problèmes cutanés (eczéma, urticaire, psoriasis, acné ) de problèmes digestifs (ulcère, reflux GO, colopathies . . . ) de maladies auto-immunes.

Selon les déficits enzymatiques on peut constater que certaines protéines vont être transformées en fragments toxiques appelés peptides opïoides, leur structure étant proche de celle de la morphine

  • La caséine et le gluten sont les principaux précurseurs de ces peptides , sachant qu’une molécule de gluten contient 16 molécules d’opïoides.
  • Quand la muqueuse est perméable ces protéines mal dégradées vont passer dans la circulation sanguine, se fixer sur des récepteurs, les saturer et elles seront responsables de troubles du comportement :

     

  • d’hyperactivité
  • de somnolence
  • d’épilepsie pharmacorésistante, de dépression
  • d’anorexie/boulimie
  • d’autisme, de maladies neurodégénératives, etc…
Autres causes d’inflammation intestinale :

Les intolérances alimentaires ne sont pas les seules responsables de l’inflammation de la muqueuse intestinale :

  • le sport intensif est néfaste pour la muqueuse intestinale
  • la malnutrition
  • les cellules intestinales ne sont pas assez nourries et la muqueuse devient perméable
    il y a beaucoup de produits chimiques dans notre assiette . . . des pesticides, des additifs, des conservateurs , des colorants etc…
    certains médicaments, les antibiotiques, les anti inflammatoires vont avoir une action néfaste sur notre intestin en détruisant la flore intestinale et fragilisant ainsi la muqueuse. Les attaques microbiennes vont aussi avoir une action délétère sur notre muqueuse. Notre alimentation a évolué très vite depuis 30/40 ans, notre système enzymatique n’a pas suivi, il n’est pas apte à digérer tous ces nouveaux aliments le blé par exemple a été génétiquement modifié, au départ le blé ancestral avait 14 chromosomes, actuellement il en a 42 ! ! !
  • le blé est un allergène majeur, il déclenche une réaction inflammatoire chronique qui détruit les microvillosités
  • Le lait a vu sa structure modifiée par la pasteurisation
  • les vapeurs toxiques de l’environnement sont absorbées par l’herbe broutée par les ruminants, le lait va contenir des antibiotiques, des dioxines, des métaux lourds, des résidus de vaccins le lait va avoir une action directe sur le collagène de la paroi intestinale et va inhiber certaines enzymes, en particulier la peptidase PP4 capable de digérer la caséine …
    Ainsi, chez certains enfants , le lait provoque une inflammation chronique des muqueuses ORL et bronchiques, et en cas d’attaque virale ou bactérienne, la situation s’aggrave anormalement vite
  • des métaux lourds sont également très présents dans notre environnement, aluminium, plomb, cadmium, et surtout le plus toxique le mercure
    Le Pr Boyd Haley, spécialiste international du mercure, utilise le mercure pour provoquer sur ses souris de labo une hyper perméabiité intestinale . . .
    Le mercure attaque directement la muqueuse mais provoque également des blocages enzymatiques multiples …
    Pour ce scientifique, le mercure est le principal responsable des maladies neurodégénératives en constante augmentation (alzheimer, parkinson etc . . . )
    En conclusion l’inflammation intestinale a différentes origines, alimentaires, chimiques, virales ou bactériennes et semble être le point de départ de beaucoup de pathologies actuelles.
    On sait que dans beaucoup de maladies graves, l’amélioration de la perméabilité intestinale permet d’obtenir une nette amélioration , voire une guérison …
La maladie coeliaque :

le gluten + HLA-DQ2 génère un anticorps fatal à la transglutaminase , enzyme de réparation de la muqueuse intestinale et entraine donc une atrophie villositaire , il s’agit là d’une réaction allergique et non d’une intolérance, bien que l’on parle d’intolérance au gluten pour la maladie coeliaque.

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